281 177 habitants : c’est une population comparable à celle d’une grande ville en France. Logeant au sein de l’un des 125 803 logements du parc de Paris Habitat, ils sont autant de visages, d’itinéraires, de vies qui ont trouvé parmi l’offre de logements sociaux et intermédiaires une réponse. En cela, Paris Habitat est à la fois un spectateur attentif et un acteur des réalités qui traversent ces foyers : leurs richesses, leurs fragilités, leurs diversités, leurs besoins. L’observation attentive de ces foyers et des cheminements personnels nous permet de saisir de grandes dynamiques qui sont un miroir de notre société et engage l'établissement à toujours s'adapter. Paris Habitat accueille et accompagne de très nombreux seniors, jeunes, et familles.
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Paris Habitat est le principal logeur, à Paris, des grandes familles : 16% des ménages parisiens ayant au moins un enfant de moins de 18 ans vivent au sein du patrimoine.
65 avenue de France (13e) : Hafida et Christophe Couvreur et leurs 4 enfants, Emma, 18 ans (absente le jour de la photo), Jalil, 8 ans, Nina, 6 ans et Sohan, 2 ans
« Notre arrivée ici il y a 1 an a été un nouveau souffle. Nous habitions avant dans un T3 dans le 13e où nous laissions les chambres à nos enfants. Une réelle chance et puis une démonstration de ce que représente aussi le logement social : nous permettre de pouvoir vivre à Paris, dans un logement pour nous accessible, à proximité des transports, des écoles, des commerces. C’est un bonheur. Cela n’aurait pas été possible dans le privé et ici nous profitons d’une mixité tout en bénéficiant d’une résidence calme. C’est une vraie sérénité au quotidien. »
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17% des familles monoparentales parisiennes vivent dans un logement de Paris Habitat.
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22% des habitants du patrimoine a moins de 18 ans.
Résidence de la caserne de Reuilly (12e) : Lysandra Olames et ses deux enfants
« Je suis la première locataire à avoir emménagé en septembre 2019 à la Caserne. Cela a changé ma vie. Cela m’a permis d’obtenir la garde de mes enfants et d’avoir, pour la première fois, un foyer pour nous trois. Dans ma situation, en tant que mère célibataire, évoluant qui plus est en libéral, c’était quasi impossible de trouver un appartement à Paris. J’ai donc un peu l’impression d’avoir gagné à la loterie. »
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Les plus de 65 ans représentent 20% des habitants du patrimoine.
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22% des ménages sont installés depuis plus de 30 ans.
Résidence Maurice Bouchor (14e) : Marie-Jeanne Coillet, 95 ans
« Comme beaucoup de bretons, je suis arrivée par la Gare Montparnasse. J'avais 16 ans. En 1965, je me suis mariée et après avoir vécu quelques temps à Malakoff avec nos trois enfants, nous avons pu venir habiter dans ce logement, grâce à un règlement permettant alors de donner le logement à un membre de sa famille. Ce logement était en effet occupé depuis sa construction en 1931 par les parents et les 15 frères et sœurs de mon mari. C’est ainsi que nous avons pu le récupérer, à leur départ. Tous les locataires vivaient à cette époque ensemble, nous nous connaissions tous, des bretons pour beaucoup. Nous ne sommes plus beaucoup aujourd’hui mais je n’ai jamais eu envie d’en partir. Toute ma vie s’est construite ici. »
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17% des logements impliquent une cohabitation entre parents et au moins un enfant adulte.
Résidence Dantzig (15e) : Colette Noel, 76 ans vit avec son fils âgé de 40 ans
« Je suis issue d’un milieu aisé a priori très éloigné du logement social mais à la suite du décès de mon mari, j’ai dû me séparer de mes biens. Face à cette situation extrêmement difficile, ne travaillant pas, mère de deux enfants, j’ai réussi à obtenir ce logement social. Cela fait 11 ans aujourd’hui que j’y habite. Ma fille en est partie et mon fils qui a 40 ans vit encore avec moi. Il travaille en tant que saisonnier. Il a une qualification pointue mais jamais au même endroit et ne peut donc se sédentariser. Aujourd’hui, je suis retraitée et avec le recul je dirais que je suis très reconnaissante envers le logement social et Paris Habitat en particulier. J’ai dû faire face à des réalités nouvelles et le logement social m’a accompagnée au cours de cette nouvelle vie. Avant mon accident de vie, j’étais borgne, aujourd’hui je vois notre société avec mes deux yeux ! »
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17% du parc de Paris Habitat est dédié au logement intermédiaire.
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Les classes moyennes représentent 29% des ménages logés en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).
Résidence Claude Decaen (12e) : Valère Geslot
« J’habite depuis 1999 dans mon appartement au 75 rue Claude Decaen (12e). J’aime beaucoup mon logement car la vue sur le square et le jardin partagé est superbe. De plus, il y a des fenêtres dans toutes les pièces ce qui permet à la lumière et à l’air de bien y pénétrer. Grâce à mon salaire convenable d’employé de banque et le loyer raisonnable, cela me permet de vivre paisiblement dans mon logement. Habiter dans Paris est une chance car je peux aller au travail et sortir, aller au théâtre, au cinéma ou dans des expos simplement. Je ne veux pas habiter autre part qu’ici car je peux mener ma vie comme je l’entends. »
Résidence Samaritaine (1e) : Moussa, Fouleimata Camara et leurs 3 enfants, Youssouf, 11 ans, Khadidia, 3 ans et Oumy, 16 mois
« Lorsque nous avons reçu cette proposition, je ne connaissais pas la Samaritaine. Je suis agent de propreté et ce sont mes collègues qui m'ont dit que j'avais de la chance. Avec ma famille, nous avons emménagé en novembre 2020. Nous sommes aujourd'hui tellement contents. Nous habitions avant un studio, Ã Clichy de 18 m² et nous logeons dorénavant dans un T4, au pied du musée du Louvre. C'est en effet une chance pour nous, pour l'éducation de nos enfants aussi. Et déjà nous avons découvert le quartier et trouvé nos habitudes. »
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32% des attributions sont réalisées au profit de publics prioritaires.
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54% des ménages sont sous plafond PLAI (1228€ par mois pour une personne seule).