Ils sont auxiliaires socio-éducatif, secrétaires d’accueil, aides à domicile, responsables de crèches ou contrôleurs des finances publiques. Tous ont trouvé ici la possibilité de rester vivre à Paris dans un logement de qualité et dans le cadre d’un programme priorisant leur cadre de vie.
« Cela fait plus de 20 ans que je vis dans le logement social. Je n’ai jamais pu me permettre de louer dans le privé. Après ma séparation puis le départ de mes enfants du domicile, j’avais un grand T5 pour moi toute seule. Paris Habitat m’a alors proposé un relogement car j’étais en sous-occupation. J’ai réfléchi. Je me suis dit que d’autres familles devaient être dans l’attente d’une solution, en manque de place, en souffrance. Cela m’a motivée pour quitter ce logement. En contrepartie, j’ai reçu cette proposition. J’ai eu un peu peur de l’inconnu, de tout recommencer, dans un nouveau quartier mais j’ai bien fait. J’ai jeté beaucoup d’affaires pour entrer dans ce T2 mais tout a fini par trouver une nouvelle place. » explique Maimouna Soukouna, 61 ans, auxiliaire socio-éducatif chez Emmaüs.
« J’emménage actuellement. Je vis dans mes cartons, encore entre deux logements. J’ai obtenu assez rapidement la proposition de cet appartement par mon employeur et le site des agents de l’Etat, Balae. Je vis dans ce T4 avec mes deux fils, âgés de 24 et 23 ans. Ils ont à présent leur chambre quand avant ils devaient dormir dans le salon. Nous vivions précédemment à Ivry-sur-Seine dans un logement social de la ville. Je suis très contente de le quitter. C’est plus grand ici, plus cher également mais aussi plus lumineux, moderne, et je suis à proximité de mon travail. Vivre dans le logement social est, pour moi qui ai vécu dans le privé et connu la pression d’un propriétaire, un gage de calme, de sérénité, de sécurité. » déclare Marie-Joëlle Chaaban, 48 ans, secrétaire d’accueil à la Bibliothèque nationale de France.
« Nous avons emménagé dans notre logement le 28 février dernier. Notre demande de logement datait de 2014, renouvelée chaque année. Nous habitions jusque-là au sein du parc privé associatif dans un logement plus petit et plus cher. Désormais, nous avons ce T4 et une chambre pour chacun de nos deux fils, dans un appartement neuf, lumineux, avec un aspect bois que nous apprécions. Être dans le logement social, c’est être accompagné, entouré de bienveillance. Nous avons de belles prestations comme notre loggia, très agréable. Si nous n’avions pas bénéficié de ce logement, nous n’aurions pas pu continuer de vivre à Paris. » rapportent Cécile, 41 ans, responsable de crèche, et Stéphane Derniaux, 42 ans, contrôleur des finances publiques.