Ces structures sont des alternatives aux écoles maternelles classiques. A l’issue, les 800 enfants aujourd’hui inscrits, intègreront directement l’école élémentaire. Suivant les programmes de l’école maternelle, elles se singularisent par leur pédagogie innovante, la souplesse dans la prise en charge des plus jeunes, des besoins particuliers de chaque enfant et de leurs rythmes différents.
Autre avantage, le taux d’encadrement : avec un éducateur de jeunes enfants (EJE) et deux auxiliaires pour vingt enfants, il est supérieur à celui des écoles maternelles et offre une disponibilité du personnel pour chaque enfant mais aussi pour les parents, libres d’échanger avec eux.
« Nous avons trouvé le concept très intéressant car ce sont des petites structures avec une vraie continuité pédagogique. Par ailleurs, ce que nous avons vraiment aimé ici c’est aussi la grande mixité sociale, » assure Irin.
Les JEP ont fait l’objet d’une étude menée par l’Observatoire sociologique du changement de Sciences po en 2018 et 2019. Parmi les conclusions, le constat qu’ils « développent un modèle spécifique très riche quant aux apprentissages, à l’autonomie, aux rapports aux adultes, au plaisir dans les apprentissages », précise le sociologue Marco Oberti, coauteur du rapport.
Ce sont les plus anciens établissements parisiens de petite enfance dont la pérennisation est un enjeu pour profiter aux familles. Inspirés du modèle allemand et de ses Kindergarten, les Jardins d’enfants pédagogiques sont fortement liés à l’histoire du logement social et plus particulièrement de la construction dans l’entre-deux-guerres, des Habitations bon marché (HBM). Lançant en effet son vaste programme de construction, la municipalité intègre aux logements, ces jardins d’enfants à destination de ses habitants.
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