Un fonctionnement dégradé mais des agences qui travaillent
« Nous étions en fonctionnement dégradé mais durant tout le confinement, l'agence a, malgré tout, continué de fonctionner » assure Olivier Sudreau. De fait, en collaboration avec les 7 gardiens sous sa responsabilité, le gérant a continué à gérer les urgences comme l'entretien courant. « Tout est plus compliqué pendant un confinement mais s'agissant des urgences dans les logements, des fuites par exemples, ou même dans les parties communes, nous avons comme d'habitude passé commande des travaux nécessaires. Pour l'entretien courant, nous avons continué là aussi à assurer le nettoyage, la sortie des ordures ménagères par exemple et globalement qu'il n'y ait pas de troubles pour les locataires » explique-t-il. Même chose pour la partie administrative qu'il lui est habituellement dévolue. « Un traitement courant » dit-il. « Nous avons continué à répondre aux mails ou à gérer les factures. »
Des missions qui ont aussi évolué face au contexte
La différence majeure dans la poursuite de ses missions concerne plutôt ces allers et retours entre son domicile et son agence « pour traiter le courrier de l'agence » ou organiser la distribution à ses gardiens des équipements de protection individuelle contre le Covid19. « Sans compter qu'actuellement, nous préparons la réouverture de l'agence en installant des protections en plexiglass ou un marquage au sol » poursuit-il. Autre différence majeure : « l'arrêt des chantiers » concède-t-il.
« Bienveillance », « compréhension » avec les locataires
Jessica Mendoza, chargée de gestion locative (CGL), est bien placée pour en parler. « Je n'ai pas eu de signature de contrat de location pendant toute la période ni d'entrée dans les logements » dit-elle. Une évolution dont Jessica s'est finalement bien départie en assumant plusieurs missions. « Nous avons maintenu pendant toute la période un lien avec les locataires. Les communications vers l'agence par exemple, étaient directement transférées vers mon portable. Les locataires disposaient également de nos mails pour nous écrire » décrit-elle. Un temps d'échange avec les locataires d'autant plus réel que le contexte a favorisé une tonalité différente. « Peut-être moins formels. En télétravail, les locataires m'appelaient chez moi, ils entendaient ma fille parler, nous étions parfois deux mamans qui discutaient. »
Continuer à répondre aux sollicitations des locataires
D'enjeux auxquels il convenait toutefois de répondre. « J'ai reçu beaucoup d'appels pour reprogrammer des sorties ou des états de lieux de locataires, de personnes, aussi, qui s'étaient vues attribuer un logement en commission d'attribution et craignaient de ne pas avoir leur logement. D'interrogations aussi quant au quittancement ou aux loyers impayés » se rappelle-t-elle. Enfin, J.Mendoza a aussi contribué à l'effort déployé par l'établissement tout au long du confinement auprès des personnes âgées de plus de 70 ans et fragiles. « J'ai, comme d'autres, participé en effet à la campagne d'appels. En tant que CGL j'ai ainsi eu pour mission d'appeler ces locataires, isolées, et habitant sur mon secteur pour identifier leurs besoins. Beaucoup étaient particulièrement touchés par cette initiative » conclue-t-elle.