Résidence Lacépède (5e) : Abir Oualhazi, assistante maternelle
« J’ai commencé à travailler en tant qu’assistante maternelle quand je suis arrivée dans ce logement en décembre 2020. Cela correspondait à la fois à mon agrément d’assistante maternelle obtenu en mai 2020 et aux possibilités permises par cet appartement. Suivie par une assistante sociale qui veille aux questions d’hygiène et de sécurité, j'y accueille deux enfants de familles habitant le quartier. Ce logement m’a également permis une forme de stabilité et de sécurité à titre personnel. Après mon divorce en 2015, j’étais alors caissière, habitais le 91, travaillais dans le 93 avec mes trois enfants scolarisés à Paris. J’ai dû vivre pendant plusieurs mois dans un hôtel du 115. Puis, après avoir bénéficié du dispositif de la Ville de Paris « Louez solidaire » qui permet de louer dans le privé, je suis finalement arrivée ici. »
Résidence Avenue de France (13e) : Soraya et Olivier Lacourt, enseignante et employé du samu social
« Pour nos métiers, nos salaires et le moment de nos vies, le logement social nous offre stabilité, sécurité et une simplicité que nous recherchions. Quand notre précédent logement dans le privé avait fini par nous ruiner, nous avons depuis 2 ans un T3, que nous partageons avec notre fils. Il nous permet d’être à proximité de nos lieux de travail, dans un quartier, à Paris, que nous aimons. Seul le logement social pouvait nous le permettre. Nous n’aurions pas pu ni louer ni acheter un bien neuf, comme celui-ci, autrement. Sans compter que nous apprécions non seulement la mixité culturelle et sociale qui y règne mais aussi de voir naître une collectivité de locataires, tous arrivés en même temps. »
Résidence des Amiraux (18e) : Laurence Guglielmi, maitresse spécialisée en aide relationnelle (groupe RASED)
« Je travaille en prévention des violences et des décrochages scolaires dans 7 écoles du premier degré à Paris. Nos missions de médiation entre parents, enfants, maître évitent que des enfants soient en souffrance à l’école. Ils sont accompagnés ainsi que les maîtres. Il s’agit d’un travail à mon sens essentiel. Toutefois, sans logement social, mon salaire m’obligerait à quitter Paris, ne pouvant me loger dans le parc privé. C’est d’autant plus important que cela me donne la possibilité de m’inscrire dans le tissu associatif local, de pouvoir recevoir les familles, y compris hors du temps scolaire, d’orienter et d’accompagner les enfants, hors du temps scolaire. Sans logement social, je ne pourrais pas faire le même travail. »
