Paris Habitat a par conséquent décidé, en complément des formations habituelles de lutte contre les incendies à l’attention de ses collaborateurs de proximité, de renouveler ses outils en proposant des sessions de sensibilisation et de formation. Pendant deux jours, l’auditorium du siège de Paris Habitat a donc vu ses rangs se garnir pour écouter les préconisations de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), en la personne du Commandant Masson. Un discours renouvelé, proche du terrain et articulé autour d’une obsession : sauver des vies.
Le gardien, vigie par excellence, est l’acteur principal du quotidien des résidences. Lui sont par conséquent dévolues des missions essentielles, notamment dans les parties communes, lieu de départ de 34 % des sinistres hors logement. Vérification du désenfumage, des bons état et fonctionnement des portes coupe-feu ou des colonnes sèches. De la présence ainsi que de la mise à jour du plan de sécurité. Une veille quotidienne doit être également portée au dégagement de ces mêmes parties communes. Autant de précautions nécessaires afin de réduire le risque de développement de l’incendie et de faciliter l’arrivée des véhicules de secours sur le lieu du sinistre.
Le rôle du gardien s’étend également auprès des locataires en s’assurant de leur vigilance. Concernant les sinistres en logements, 35 % sont en effet liés aux appareils de cuisson, 22 % à l’issue d’un accident domestique et 19 % concernent les équipements mis en place par le locataire.
Des comportements à risque là aussi conséquences d’une routine qui aura pu s’installer, à l’instar d’objets accumulés sur les balcons ou devant les fenêtres, qui viendront gêner une opération de secours.
Loin de vouloir faire reposer l’unique responsabilité de ces incidents sur ses gardiens, c’est au contraire la reconnaissance de son rôle, étendu, et de sa position, à la confluence des locataires et des services de secours, qui sont ici réaffirmées.