Porté aux côtés de la Ville de Paris et de la région Île-de-France, ce dispositif mobilise des surfaces temporairement vacantes, 80 logements à terme proposés par Paris Habitat, pour répondre à une utilité sociale et bénéficier aux habitants.
Parmi les nouveaux occupants figurent deux associations, l’une promouvant la culture et l’activité physique, l’autre la mise à disposition de matériels informatiques à des populations qui en seraient éloignées. Une société spécialisée dans le secteur des travaux d’installation d’eau et de gaz s’est également installée. Elle côtoie des artistes, plasticiens, peintres, sculpteurs, dessinateurs par exemple et des artisans. Des tapissiers, une couturière et une créatrice de vêtement ont en effet rejoint le dispositif.
L’enjeu pour Paris Habitat est ainsi de tirer parti des logements vacants à l’approche d’opérations de maîtrise d’ouvrage majeures. Dans le cadre de la transformation de la caserne Exelmans (16e) par exemple, l’occupation temporaire a ainsi concerné la période précédant la démolition. Mais cela peut aussi se produire dans le cadre d’opérations d’amélioration du cadre de vie des locataires. C’est le cas à Charles Hermite.
Construite en 1935, cette résidence, composée de 1297 logements, bénéficie en effet d’un projet de réhabilitation Plan climat portant également un objectif de diversification de l’offre et de désenclavement. Cette opération, d’un budget de 132,5 millions d’euros HT doit démarrer en plusieurs phases à partir d’octobre 2024. Créant une vacance de logements en amont de l’intervention pour permettre à terme le relogement des locataires chez qui les travaux se dérouleront, Paris Habitat se trouve en présence de logements vides. L'établissement accueille dans cet intervalle, par l’intermédiaire d’un conventionnement avec des associations ou des organismes publics, des familles, des personnes isolées, des demandeurs d’asile ou des activités. Ces dispositifs représentent près de 200 logements sur l’ensemble du patrimoine et avec différents partenaires.