Selon un système de notation attribuant des « coups de cœur » ou créditant de « meilleure candidature », « excellente candidature », « très bonne candidature », Paris Habitat se voit à présent référencer, parmi d’autres opérateurs, pour les futures consultations du plus grand aménageur d’Île-de-France.
Cette présélection, au terme de l’étude de 174 dossiers déposés en réponse à l’AMI, met en lumière un changement de paradigme : « la recherche du meilleur projet possible se substitue à celle de la plus forte charge foncière » explique Bruno Blaise, délégué au développement métropolitain à Paris Habitat.
Déjà présent dans 54 communes, ce référencement témoigne également de l’engagement de l’établissement en tant qu’acteur du Grand Paris. Il souligne ainsi sa vocation à poursuivre son développement métropolitain en mettant son expertise et ses savoirs faire au service des territoires et des acteurs de la métropole.
L’augmentation de la demande de logements sociaux, la nécessité de développer des produits pour les classes moyennes, le besoin de places d’hébergement, d’habitats collectifs, accrus par la crise, l’incitent en effet à poursuivre son développement en Métropole.
S’ajoute à ces deux leviers, l’engagement de l’établissement à se porter acquéreur d’ensembles immobiliers, dans le tissu urbain déjà constitué, pour, fidèle à ses savoirs faire, les réhabiliter ou proposer des opérations de transformation. 3 exemples d’opérations exemplaires ont témoigné en faveur de sa candidature à l’AMI et reflète les savoirs faire de l’établissement.
L’opération d’Orsay (91), livrée en 2018. Faisant suite à un appel à projet mené par l’EPA Paris-Saclay, ce projet a porté sur la création d’habitat spécifique, 263 logements étudiants, selon un montage en conception réalisation établi entre Paris Habitat, l’aménageur et le Crous de Versailles, futur gestionnaire.
Second projet exemplaire : la transformation de la Caserne de Reuilly (12e). « Ce projet est singulier car il porte une opération de mutation pour créer un nouveau quartier de 600 logements, des équipements, un jardin, et l’objectif de contribuer à la vie du quartier et à ses habitants » explique Isabelle Quet-Hamon, directrice des services expertises et appuis à Paris Habitat.
Outre l’enjeu de transformation de l’ancienne caserne militaire, « ce programme a également permis le réemploi de matériaux et composants. Il a ainsi intégré le projet européen Circular housing asset renovation and management (Charm) sur l’économie circulaire et le réemploi des matériaux de chantier » poursuit Isabelle Quet-Hamon.
Enfin, troisième projet, celui de la construction de la résidence du B1B3 (13e), au sein de la ZAC Paris rive gauche. Celui-ci a concerné la création de 100 logements familiaux, d’une école polyvalente, de locaux commerciaux et d’activités, d’espaces publics et d’un volume pour l’accès à une future ligne de métro. Marqué par une ambition forte de développement durable et de mixité des programmes, ce programme est aussi l’aboutissement de recherches innovantes en phase de conception concernant la qualité d’usage, du coût global, du bilan carbone/énergies grises, de la biodiversité, de la qualité de l’air et de l’acoustique, menée par Paris Habitat et l’aménageur SEMAPA.