La tranquillité résidentielle est un bien commun. Elle relève de la responsabilité de chacun des habitants. Le règlement intérieur de Paris Habitat rappelle d’ailleurs ces règles de vie en commun. Paris Habitat est également tenu de permettre à ses locataires la jouissance paisible des lieux. Pour maintenir la qualité du cadre de vie, l’établissement consacre chaque année 12,5 millions d’euros et déploie des outils efficaces.
L’assermentation de gardes particuliers parmi son personnel de proximité, est l’un de ces piliers. Expérimenté puis généralisé dès 2019, ce dispositif, reproduit depuis par d’autres bailleurs a fait la démonstration de son efficacité. 333 gardiens, gérants ou conseillers de sureté, chefs d’agence et directeurs territoriaux sont aujourd’hui assermentés et disposent du pouvoir de dresser des procès-verbaux. Transmis ensuite à la justice, ils sont alors suivis d’éventuelles amendes allant de 35 à 400 euros. La plupart concerne le dépôt sauvage d’ordures, le stationnement gênant et les dégradations. Les délits les plus graves, comme le vol par exemple, sont transmis, eux, au procureur de la République.
Jean François Bietrix, gardien à la résidence Maurice Bouchor (14e) a sauté le pas dès 2018 : « Je fais partie des tout premiers assermentés. Et je le referai sans problème. Cela nous donne une vraie autorité et surtout donne du poids à nos actions de prévention et de pédagogie sans souvent qu’il ne soit besoin de dresser un quelconque PV. C’est un dispositif très complémentaire du Gpis qu’il peut m’arriver d’appeler comme mes locataires. Sur ma résidence, cela a concerné par exemple le bruit causé par un voisin. » Parallèlement, si l’établissement s’appuie également sur un réseau de 2106 caméras installées dans les parkings, espaces extérieurs et halls il a contribué à la création du Groupement parisien interbailleurs de surveillance (GPIS).
Le patrimoine de Paris Habitat se situe au cœur de son action, représentant 84% de l’ensemble couvert, réparti sur 11 arrondissements parisiens, du 10e au 20e. Ce sont aujourd’hui près de 150 000 logements qui bénéficient de cette surveillance. Les locataires ont toutes libertés pour y faire appel, gratuitement et de manière anonyme, 365 jours par an, entre 16h et 5h du matin. Ils le peuvent pour tous les troubles à la tranquillité résidentielle constatés, uniquement, sur le patrimoine. Cela concerne tout ce qui contrevient au règlement intérieur comme les occupations illicites des espaces communs par exemple. Le Gpis est également en capacité de mener des contrôles approfondis des parties communes. Enfin, depuis 2021, Paris Habitat a mis en œuvre la médiation pour répondre aux conflits de voisinage et les nuisances sonores. L’enjeu ici est de résoudre ces situations à l’amiable et de restaurer un climat de confiance entre les locataires.
Pour contacter le GPIS, composez le numéro suivant : 01 58 60 20 28 ou 01 58 60 20 29.