« Après avoir perdu mon emploi puis dû quitter mon appartement, je me suis retrouvée à la rue, avec mes 2 filles. Alors lorsque plusieurs années plus tard, j’ai obtenu ce logement à Paris Habitat, je n’en ai pas cru mes yeux ». Leila n’en fait pas mystère quand elle se retourne sur cette vie pourtant révolue. Ce passé ne pourra jamais s’effacer. Ces années à la rue l’ont transformé. Elle alternait entre des nuits dans la rue, dans des foyers ou de rares nuits chez des amis. Elle faisait également face, raconte-t-elle, à l’insécurité, aux vols mais pouvait également compter sur la solidarité de bénévoles qu’elle ne « remerciera jamais assez ».
« Grâce à ce logement, je peux me reconstruire. Ce sera long mais j’ai l’espoir à présent de pouvoir retrouver un emploi. De mon expérience, je peux vous dire qu’avec la santé, un toit est la chose la plus importante. » conclue-t-elle.
La réduction de l’exclusion sociale passe par l’insertion par le logement. Ce principe guide en effet Paris Habitat, investi pour répondre à cette mission d’intérêt général, et ce, à plusieurs titres. D’abord en facilitant l’accès au logement des publics fragiles. Paris Habitat attribue ainsi 22% de ses logements à des ménages sortant de structures d’hébergements temporaires et vient ainsi contribuer aussi à la réduction de leur saturation.
L’établissement poursuit également l’objectif du maintien dans ces logements et la prévention des expulsions. A cette fin, Paris Habitat dispose d’un réseau de 36 conseillères sociales et de 6 responsables de l’action individuelle pour un accompagnement social adapté.
Enfin dans cette perspective, Paris Habitat met également à disposition d’associations des logements et locaux pour qu’elles développent l’accueil de publics fragiles. Plus de 410 logements ont été attribués à plus de 50 associations en 2019. Parmi elles l’association Ayymen Zamen. Depuis 2014, cette association offre des domiciles partagés à destination de personnes en situation de précarité. Paris Habitat a mis à disposition 5 logements pour ce projet. Ce soutien existe aussi pour le dispositif « un chez soi d’abord » coordonné par l’association Aurore avec la mise à disposition de 15 logements. Ce programme vise à loger de manière pérenne des personnes vivant à la rue et souffrant de problèmes psychiques sévères.
Tout commence en effet par un logement et un logement pérenne. Mohamed, 65 ans a comme Leila bénéficié d’une offre de logement au sein du parc de Paris Habitat. Lui aussi a commencé par perdre son emploi, dans un restaurant, puis son logement avant de « tomber à la rue » selon ses termes. Et à l’écouter, pas de doutes, « bénéficier du studio dans lequel j’habite depuis juillet 2020 a été un tournant dans ma vie», un marche pied vers une nouvelle vie.