Les équipes des espaces verts de Paris Habitat qui travaillent sur la résidence du 28, boulevard de Stalingrad, en sont à l’origine. Cette initiative témoigne de l’investissement des jardiniers pour inscrire leur action au cœur de la stratégie de l’établissement en faveur de l’amélioration du cadre de vie des résidences.
« Ici, c’était jusqu’alors une dalle engazonnée, avec quelques massifs de rosiers vieillissants. Nous avons eu le projet de contribuer à l’embellissement des lieux en ressemant. Des graines de tournesols donc mais pas seulement. Du couvert végétal également, avec de la phacélie, du sorgho, de la lentille, du radis noir, du trèfle aussi » explique Jean-Vincent Pascault, l’un des jardiniers en charge de ce grand jardin.
Une pratique écologique et durable
Ce choix est un apport esthétique indéniable, en correspondance avec les lieux. « Nous avons choisi ces végétaux aussi pour la perspective qu’ils offrent depuis les halls et pour leur structure qui permet aux locataires d’en bénéficier lorsqu’ils y font face mais aussi depuis leur balcon, en hauteur. Ils semblent en être contents » continue-t-il.
Mais ce choix correspond aussi à un choix écologique et durable. Cet ensemble fait en effet office d’engrais vert qui va être redistribué ensuite dans la terre, fixant les minéraux et redonnant vie aux sols. Les jardiniers récupèreront par ailleurs un maximum de têtes de tournesol, qui séchées pourront être ressemées les années suivantes. Une biodiversité s’est ainsi déjà installée. De nombreux insectes polinisateurs, papillons notamment, butinant.
De nombreuses espèces d’arbres récemment plantées
Cette initiative est en cohérence avec les efforts déployés depuis 3 ans et l’internalisation de la gestion de ce jardin par la régie espace vert de Paris Habitat. « Nous avons entrepris ici de nombreuses actions au bénéfice du cadre de vie en faisant une proposition végétale large » explique Camille Pruvot, contremaitre aux espaces verts à la régie. « Nous avons ainsi replanté de nombreux arbres. Des conifères par exemple : sequoias, pins noirs d’Autriche ou érables champêtres. Mais aussi des bouleaux et d’autres essences horticoles qui amènent de l’esthétisme au cœur de ce grand ensemble paysager » poursuit-il.
Développer les îlots de fraîcheur
Cette recomposition paysagère se complète d’une reconquête de certaines zones sur le site avec de nouvelles palettes végétales amenant un espace ornemental plus conséquent. Cette volonté concoure également à la lutte contre les îlots de chaleur.
« Nous allons en effet continuer à déminéraliser des espaces et à les végétaliser pour développer de véritables îlots de fraicheur » avertit C.Pruvot. « Toutes ces zones seront transformées en gazon et avec une gestion respectueuse de l’environnement, c’est-à-dire sans produits phytosanitaires et par exemple, avec des fauches tardives » conclue-t-il.